[Interview Client] Ce qui m’a tout de suite marquée c’est l’expertise et le côté humain de l’agence, par Nathalie Guillaume, le Moulin de Pont Rû

Pouvez-vous présenter le Moulin de Pont Rû ?

L’association a été fondée en 2018 et est située dans le Vexin français (95), à l’ouest de Paris. Au départ, nous l’avons fondée sur des valeurs qui s’articulent autour de 3 axes, rejoignant les valeurs de la permaculture : prendre soin de la terre, de l’humain et partager équitablement. Ce sont des choses qu’on essaie d’incarner au quotidien dans ce tiers-lieu social et écologique.

Qu’est-ce qui rend ce lieu si spécial ?

Au Moulin, la dimension environnementale est omniprésente dans nos actions pour prendre soin du vivant autour de nous, c’est l’une de nos raisons d’être. Ça prend par exemple la forme d’un jardin pédagogique, qui est un véritable lieu d’expérimentation. On essaye d’associer des cultures, de voir ce qui marche ou ce qui ne marche pas sur la terre du Vexin, et puis d’avoir une forme d’approvisionnement en légumes parce qu’on reçoit du public et qu’on vise à un chemin vers une certaine autonomie.

C’est un lieu qui est assez poétique dans sa conception (par Guillaume Fenski, responsable de la dynamique écologique), le jardin a un rôle de ressourcement, on y est un peu hors du temps, comme dans un petit cocon. Mais c’est aussi un outil pour nous de sensibilisation, parce qu’on reçoit du public pour des séjours sociaux, des écoles, des particuliers ou des associations.

Justement, quelles sont les activités proposées ?

On a ouvert ce lieu en 2019 avec un projet associatif qui s’est affiné au fil du temps. On recevait au début du public pour des événements (weekends ou séminaires en semaine), on les accueille aujourd’hui dans le cadre de projets plus ancrés sur le territoire.

Ces projets apportent du soutien aux personnes les plus vulnérables :

• Les femmes victimes de violences
• Les enfants de ces femmes (lors de certains séjours)
• Les jeunes issus de QPV (Quartiers Prioritaires de la Ville)
• Les jeunes issus de zones rurales

Ce que l’association offre c’est le cadre du Moulin : un cadre naturel où l’on peut se reposer, se ressourcer, regagner confiance en soi. On propose à ces femmes des activités comme du yoga, de la relaxation, du cheval, de l’art-thérapie… Et à ces jeunes des séjours thématiques avec une notion d’insertion socio-professionnelle (ce sont aussi souvent des séjours plus sportifs), l’idée est de permettre à chacun et chacune de ces jeunes d’être acteur ou actrice de leurs parcours.

→ Quelles sont vos ambitions ?

Stabiliser les projets car l’association a vite grandi, continuer d’expérimenter (ex : développer un tiers-lieu sur un terrain voisin) et enfin garder cet ADN familial propre au lieu et à l’association.

Comment est organisée l’association ?

On a essayé de vite se structurer, on est aujourd’hui une vingtaine de personnes avec des emplois divers (chefs de projets, responsables d’appels à projet, intendantes, cuisinières, permaculteurs…). On fonctionne le plus possible en gouvernance collective, avec pour l’instant un comité de pilotage de l’association constitué de 4 personnes.

Avez-vous eu l’occasion de travailler avec des agences de communication ?

Avant Wild&Slow non, on a grandi tellement vite qu’on n’a pas forcément dédié assez de temps aux manettes de la communication, ce n’est pas là où on a mis nos premiers efforts. Il faut avouer que ça donnait quelque chose d’assez décousu vu de l’extérieur, on avait par exemple quelqu’un qui passait et qui s’emparait ponctuellement du sujet : lancement des réseaux sociaux, ébauche d’un site internet, etc…

Comment en êtes-vous venus à rencontrer Wild&Slow ?

On avait besoin de tout reconstruire depuis le début, de reprendre les choses en main à propos de notre communication. On avait aussi la volonté d’aller vers des notions d’éco-conception, que l’on ne connaissait pas vraiment, pour la création de notre identité visuelle et de notre plateforme de marque. Alors je me suis renseignée auprès de mes contacts sur les personnes et les agences du secteur qui étaient dans ces mouvances-là.

Pourquoi nous avoir choisi ?

On avait tout d’abord envie d’une agence avec qui on pouvait partager ces notions d’engagement et de valeurs, qui sont pour nous très fortes et très importantes. Et puis le choix s’est aussi fait pour cette vision d’intelligence collective et l’expertise en éco-conception qu’on perçoit dès la lecture des propositions de réponse au cahier des charges, apportées par Wild&Slow.

Ce qui m’a aussi frappé c’est l’affirmation de l’agence à propos de sa responsabilité sur certains sujets : comme son pourcentage de chiffre d’affaires concerné par des conflits climatiques ou des secteurs controversés, la mise en place d’une politique RSE à un tel stade d’existence, etc… C’est assez rare pour une agence si “jeune” d’en être à ce stade et d’avoir cette transparence-là, et je trouve ça super.

Votre premier ressenti, votre première impression ?

Ce qui m’a tout de suite marquée c’est l’expertise et le côté humain de l’agence.

Comment s’est nouée la relation de confiance ?

On a eu quelques échanges préalables à la collaboration mais c’est surtout la venue de l’équipe au Moulin pour un atelier “plateforme de marque” qui a ancré cette relation de confiance. Ils sont arrivés le soir donc on a mangé et dormi, puis on a bossé ensemble le lendemain toute la journée. Ils se sont imprégnés du lieu, ils étaient curieux, ouverts d’esprits et il y avait une vraie écoute.

Je sentais que les qualités pressenties dans nos premiers échanges oraux étaient vraiment portées et incarnées humainement, c’était rassurant.

Ce sont ces échanges qui vous ont aidé à répondre au besoin initial ?

Oui, à travers cet atelier en présentiel, on a pu débattre en comité de pilotage sur nos ambitions de départ, notre vision, nos valeurs… C’était important de reposer les bases, c’était précieux de prendre ce moment de recul puisqu’on n’a pas toujours fait les choses dans l’ordre, et aussi parce qu’on a aujourd’hui plus de maturité.

Les résultats du service fourni ? Quelles réactions ?

Chaque changement est sujet à des questionnements alors au départ, en interne, chacun a donné son avis sur ce nouveau logo, et aujourd’hui on se l’approprie pleinement et on est très fiers car cette nouvelle identité nous ressemble. Elle illustre un univers dansant et pétillant qui évoque la joie, et c’est comme ça qu’on oeuvre au quotidien.

→ Comment l’agence vous a accompagnés à ce moment-là ?

Wild&Slow était là pour favoriser l’appropriation de cette identité, faire passer le message aux équipes de l’association, transmettre le guide de marque…

En externe, cette identité nous permet d’avoir une reconnaissance visuelle qu’on n’avait pas jusqu’ici, mais elle nous permet aussi de commencer à être identifiés, d’être reconnus et d’assoir quelque chose de plus professionnel.

Quel a été le moment où vous avez senti la valeur ajoutée de l’agence ?

De ce dont je me souviens, c’est arrivé dès le début de la relation. Avec la capacité et la façon d’emmener les choses simplement, avec des échanges fluides, sans jugement, qui permettent d’aller vers un cadre authentique / sans barrière.

Une anecdote, un souvenir au sujet de cette collaboration ?

Oui je pense tout de suite à un moment en particulier : lorsque Julien nous a lu le pitch, il a pris une sorte de voix off avec des intonations poétiques, en y ajoutant une touche de suspens. Ça nous a tellement fait rire qu’on lui a demandé s’il lisait les histoires à ses enfants avec autant d’émotion dans la voix…

La soirée où l’équipe de W&S est venue au Moulin était très sympa aussi, on a rapidement senti que le courant passait et que la collaboration s’annonçait bien !